Il existe des blessures qui ne saignent plus, mais qui brûlent encore dans la mémoire collective: SIGGI. Des crimes qui, même s’ils remontent à plusieurs siècles, résonnent aujourd’hui dans les silences, les regards, les rêves interrompus.

Ce sont des blessures transgénérationnelles, profondes, enracinées. Un crime historique, un traumatisme laissé en héritage, que les mots seuls ne peuvent réparer.

Sali, malgré cela, notre peuple a survécu. Il s’est levé: TAXAW. Il a transformé la douleur en message, et le message en force. Une force humaniste, résolument tournée vers l’autre. Nous portons une parole de fraternité, de solidarité, de lumière, là où d’autres voudraient que naisse la rancune.

Car la haine n’a jamais rien bâti de durable. Elle détruit, elle divise, elle ronge. Et l’orgueil, ce piège subtil, ne mène qu’à l’isolement. Il faut apprendre à reconnaître le monstre qui sommeille en nous (ce ressentiment qui attend une occasion pour surgir) et à lui opposer la lucidité, l’humilité et l’amour.

Nous avons le devoir de ne pas devenir ce que l’on a subi: #PRESENCE_nokkos. Même si l’injustice est réelle, même si elle hurle encore en nous. Nous ne devons pas lui ressembler: SEMEtt.

Aujourd’hui, je choisis la vie. Je choisis l’art (le #yaroo_SA_sago_ART ou #occupons_l_ART_rue ou le #monologue_nokkos) comme refuge et résistance. Je peins avant de dormir. Je peins au réveil. Je peins même en silence, dans ma tête. Parce que l’art m’apaise. Il me donne une énergie positive, une direction.
L’ #EXISTENCE_nokkos n’est pas un fardeau à subir, mais un sens à construire. Ni l’argent ni le pouvoir ne peuvent servir de boussole. Ce qui compte, c’est le chemin intérieur, ce que nous décidons de transmettre à travers notre manière d’être au monde.
Les problèmes ne disparaîtront jamais. Mais notre capacité à y répondre avec dignité, imagination et amour, elle, peut grandir. Elle est le vrai levier de notre transformation.

Alors, souvenons-nous. Mais souvenons-nous pour mieux aimer.
Portons la mémoire, non pas comme une chaîne, mais comme une source de conscience. Et choisissons, encore et toujours, la beauté, la paix, l’art, le lien humain.
Parce qu’en fin de compte, la vie est belle, et nous sommes responsables du sens que nous lui donnons : #PRESENCE_nokkos vs #EXISTENCES_nokkos
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